Page en cours d'insertion (version définitive à venir septembre 2021 )
LE PROJET FERME BASHKIR-COSAQUE en quelques mots :
Le projet repose sur la volonté de reconnecter l'Homme à la Nature, et de lui permettre d'y vivre en harmonie tout en respectant l'environnement, et de développer en parallèle un mode de vie plus sain et éco-responsable, sans pour autant négliger certains bien-faits de la modernité. Aussi, à ce titre, notre démarche s'inscrit conformément à notre slogan :"entre Traditions et Modernité, entre Sciences et savoirs ancestraux".
Le projet s'articule autour d'une part, de son centre de formation (ferme pédagogique, stages de survie, et autres formations culturelles autour de la gestion d'un
site autonome) et sa capacité d'accueil (camping à la ferme, gite étape équestre à venir...), et d'une autre part autour de la ferme elle-même qui se veut autonome et résiliente permettant ainsi
de fournir un exemple à la population en la matière : cultiver au naturel, gérer un petit élevage, auto-construction, fabrication de nombreux matériels et production d'artisanat : un véritable
ethno-village !
L'HISTOIRE DE NOTRE FERME: la force d'une tradition familiale ancienne.
La ferme bashkir
- cosaque est une ferme traditionnelle telle que la famille Ishmukhametov possédait du 12e au début du 20e, en mettant l’accent sur une période particulière, le 19e
siècle pour ses savoirs faire spécifiques, sans pour autant négliger l'équilibre en traditions et modernité, entre sciences et savoirs ancestraux. (à ce titre, lire l'article de l'historien Ildar Mambetkol sur l'histoire de la
famille Ishmukhametov, son exil et notre école)
A travers leur histoire, les Ishmukhametov se sont illustrés localement en qualité de Batyr ("chevaliers bashkirs") protégeant la route commerciale
remontant vers la Russie par le Kazakhstan en passant par Orenburg, puis Kazan (capital tatare) en provenance de la célèbre route de la soie. C'est ainsi que le village historique de la famille servait de Caravan-saraï* où les voyageurs et commerçants échangeaient des produits venant de tout l'Orient et l'Asie centrale et passaient
ensuite la nuit en sécurité sur ce lieu pour éviter les pillards de la steppe...
La ferme possède entre autre, une zone d'élevage avec ses bergeries et écuries, une zone d'accueil avec un caravan-saraï* en bois et en torchi (en cours de travaux), une yourte et une isba (maison de rondins) pour la partie traditionnelle d'ethno-village, et une partie privatisée, l'habitation même du propriétaire et de sa famille....
* Souvent orthographié caravansérail, le terme correct directement traduit du bashkir/tatar et du russe s'écrit en réalité Caravan-saraï, le saraï désignant présentement la grange où
étaient regroupé les animaux, mais ce terme désignait bien avant les palais fortifiés des caravan-saraï en langue persane.
NOTRE APPROCHE AGRICOLE : de la culture à l'élevage, entre traditions et modernité, entre sciences et savoirs ancestraux.
Nous n'utilisons pas les termes « développement durable », « permaculture » ou encore « bio » à la mode, pourtant c'est ce que nous faisons ici dans une optique sensiblement différente : nous nous reposons sur les savoirs ancestraux, ceux des Anciens sachant observer, cultiver au naturel. Nous cultivons au NATUREL.
Inspiré de l'agriculture nabatéennes, elle même reprise en Mésopotamie puis portée à son paroxysme par les agronomes de la civilisation musulmanes notamment en Al Andalus, et des cultures caravanières, à savoir des oasis et caravansérails. Dans un soucis d'offrir une véritable alternatives aux générations futures, conscient que le réchauffement climatique est une réalité qui sera plus « forte » que ce que nous pouvons imaginer, notre approche agricole est résolument tournée vers une proposition de modèle « écologique », économique et sociale différent.
L'agriculture sur nos terres (en cours de développement)
L'agriculture sur nos terres repose sur deux systèmes d'exploitation sensiblement différents, mais avec le même fond : cultiver sur des sols différents, potentiellement pauvres, avec une gestion de l'eau optimale pour faire face à un climat chaud, voir aride.
Cette méthodologie particulière se matérialise de deux manières : les terrasses à l'Al Andalus et l'oasis avec une culture à 3 étages (très largement inspirée des techniques nabatéennes) et les zones de jardins dans et autour des caravansérails (inspirés des techniques mésopotamiennes), qui sont des cultures de zones fortifiées (ce qui est d'ailleurs à l'origine de la permaculture, une culture dite de « siège », où comment produire entre 4 murs sur des petits espaces) ainsi que des jardins suspendus. Au delà de la forme, nous adoptons également un ensemble de production fruitières et maraîchères totalement adaptées au climat chaud et au rationnement de l'eau comme celles que les agronomes musulmans d'Al Andalus ou les « jardiniers » des caravansérails ont sélectionnés durant des centaines d'années...
L'élevage sur notre terre.
Les agronomes arabes disaient qu'il ne peut y avoir de culture sans élevage, tellement l'usage des animaux pour l'entretien des parcelles, la fabrication d'agrément comme les fumiers sont essentiels à la production maraîchère et fruitières.
Nos procédés sont là aussi inspirés des savoirs ancestraux, notamment des bashkirs et de cosaques. En effet, l’élevage sur nos terres se fait selon les règles du pastoralisme semi nomade des bashkirs (peuplades d'Asie centrale)
Pourquoi un caravansérail : un symbole hommage au passé, promesse pour le futur!
Le caravansérail est un lieu de rassemblement sur nos terres, un symbole de partage et d'ouverture culturelle. C'est une référence à l'histoire de la famille du
fondateur de l'Ecole (voir bibliographie), dont les racines maternelles bashkir-cosaques et algériennes trouvent toutes les deux leur essence dans la culture caravanière, et le monde steppique
voir désertique d'Asie centrale et d'Afrique du Nord, entre la route de la soie et la route des épices et du sel... Un véritable carrefour culturel, que représente parfaitement la famille du
fondateur de l'école.
De tout temps, le caravansaraï servait de refuge aux voyageurs, et était un lieu de partage culturel, cultuel et commercial où régnait la tolérance, et la fraternité. Autrefois, 5 grandes règles régissaient ces zones :
-il était ouvert à tous : Tous avaient le droit à la sécurité, à de l'eau, à la nourriture pour les bêtes de bâts et à une place pour dormir...
-la tolérance religieuse était la norme (ce qui permis beaucoup d'échanges philosophiques, scientifiques et culturels)
-aucune personne n'avait le droit de faire usage de ses armes à l'intérieur de ses murs (une milice ou garde locale était là pour régler les différents)-le commerce, et le troc y étaient libres de taxes et d'échange dans ses murs
-les jeux d'argents, les stupéfiants et d'alcool ou la prostitution y étaient prohibés pour éviter le désordre (même si dans les faits, surtout sur le tronçon chinois, les coutumes étaient sensiblement plus permissives qu'ailleurs sur la route de la soie).
Jonathan Czödör Ichmoukametoff est d'origine bashkir-cosaque. Sa famille, les Ishmukhame devenu au 19 Ishmukhametov appartenait au groupe ethnique des Bashkirs et furent cosaquisées le 8 aout 1812 par décret impérial russe, troquant leur rang de noblesse contre un rang d'officier dans les régiments de bashkir - cosaques. Actuellement, d'après l'ONU/UNESCO, il ne resterait que quelques 153 descendants de ce sous-groupe ethnique particuliers, mêlant les deux cultures très spécifiques, entre esprit "nomade" et "culture martiale" !
Bientôt, nous proposerons des stages et formations autour de la culture bashkir-cosaque, de la gestion traditionnelle de cheptel (chèvres, moutons...), au dressage de chevaux en passant par l'équitation martiale... Il y a aura également une partie "camping à la ferme".
Vous pouvez déjà participer au stage spécial "S.A.R" (survie, autonomie et résilience) qui vous propose d'apprendre à vivre en autarcie entre milieu rural et vie sauvage et à monter votre projet dans ce sens ainsi qu'à bien d'autres stages sur diverses thématiques ! (VOIR DATES DE STAGES) DÉJÀ PLUS DE 3700 STAGIAIRES DE FORMÉS DEPUIS 2009 !
Situé dans le village de Moncaup (64350), la ferme bashkir-cosaque proposera dès 2020 un ensemble d'activités diverses.
Horaires d'ouverture : (à partir de septembre 2021)
-Un samedi par mois de 9H30 à 12H avec visite culturelle guidée (hors stages et formations) 2€ par adultes, 1€ pour les enfants, gratuit pour les moins de 10 ans. DATES A
VENIR
-Hors horaires, sous réservation (nous contacter)
NOS AUTRES PROJETS : Nous proposerons bientôt en plus la possibilité de rester en séjour sur notre ferme (à partir de septembre 2022):
Du CAMPING : 6 emplacements (20 personnes max) pour "camping sauvage" au bord de notre petit étang (sous réservation selon disponibilité -
Limité à 7 jours et par réservation) et vous pourrez ainsi prendre part aux activités de la ferme en famille : nourrir les animaux, s'occuper des chevaux et bien d'autres choses encore. selon
planning quotidien... Tarif : A VENIR par personne / jour.
NUIT EN YOURTE: (totalement équipée traditionnelle bashkir avec poêle à bois / accès douche chaude, toilette et cuisine d'extérieur avec poêle et eau potable courante) : 30€ / personne / nuit. Jusqu'à 10 emplacements de couchage. sous réservation (nous contacter)
GITE ÉTAPE ÉQUESTRE : Dormir sur le foin et dans la paille dans notre Saraï* comme le faisait autrefois les cosaques de passage ou bien
dans notre isba construite à l'ancienne! Notre ferme se situe aux croisements de plusieurs sentiers de randonnées équestres... EN COURS DE VALIDATION POUR 2022
*mot qui signifie "grange" en Tataro-bashkir mais qu'en France vous connaissez traduit et francisé sous le terme Caravansérail